Luttant contre le fatalisme et le désespoir face aux désastres environnementaux, elle s’évertue à tisser le récit onirique d’un futur enviable, attirant l’attention sur la beauté et l’interconnectivité du vivant.
Défendant la nécessité d’une unification à travers une attention et une sensibilité renouvelées, elle s’oppose à la hiérarchisation des êtres, la domination et l’exploitation. et questionne la dichotomie «nature/culture».
Ses œuvres convoquent à la fois l’étrangeté des cabinets de curiosité et les influences de l’art nouveau et de la bande dessinée.
Dans son univers se mêlent créatures zoomorphes, figures tutélaires et génies bienveillants, puisant dans le syncrétisme religieux et les cultes animistes d’où elle fait émerger de nouveaux symbolismes.
Issue d’une puissante tradition des métiers d’arts, elle façonne chacune de ses œuvres dans un temps long, avec minutie, agrégeant de multiples techniques avec toujours une attention portée aux choix des matières, à leur dimension sensible et à leur cohérence avec sa démarche.
Nïx développe un vocabulaire artistique étendu, non conventionnel, décloisonnant art et artisanat en échappant à toute catégorisation.
Elle expose régulièrement à Paris et en région Loir et Cher où elle vit et travaille au cœur d’un habitat troglodytique. Elle collabore avec l’association Athena en consacrant une partie de ses revenus à la préservation de l’environnement, réalise des commandes d’œuvres pour des particuliers et des associations, et anime des ateliers de pratique artistique en milieu scolaire.
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