Chacune faisant appel à des compétences spécifiques qui s’enrichissent les unes par rapport aux autres, c’est l’avantage de cette technique dont l’histoire nous montre qu’elle à tour à tour été utilisée comme pur décor, support d’ expression proche de la peinture et de la sculpture ou pour sa valeur de revêtement plus fonctionnel.
C’est cette polyvalence de la mosaïque qui la rend complexe et complète à mes yeux. Une possibilité de manipulation à la fois de la couleur, du matériau, de la forme, du volume, de la texture et de la lumière. Il y a quelque chose de très sensuel à la fois dans le faire, dans le choix et dans la manipulation des matériaux puis dans le résultat, la surface créée, ce qu’elle projette comme impression visible et tactile. J’envisage la mosaïque comme une peau, à la fois projection d’humeurs intérieures et surface autonome, capable de provoquer à son tour des réactions, des impressions chez ceux qui l’observent.
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