Retour à la liste

Hoibian Magda

Peinture

Betz-le-Château

Femme

Artiste autrice professionnelle

Activités annexes Installations Poésie Travail vocal

Télécharger le document

Affilié URSSAF

SIRET : 78963642000034

NAF : 9003A

Magda Hoibian artiste plasticienne. Peintre. Autodidacte.
Créatrice d'installations et poétesse.
Actuellement vit et travaille en campagne dans le sud de l'Indre-et-Loire.
Vit la peinture et la poésie comme des moyens de résister aux injonctions ultra-libérales, crée non pas pour produire, mais pour vivre pleinement, dans une spontanéité exigeante, une recherche permanente. Le temps est son allié.


«La peinture pour la peinture ? La poésie partout ? L’art est-il corrélé à l’académisme ou à des prix ? L’art est-il une question de créativité ? Le plaisir et l’art sont-ils sont-ils conciliables ? La pensée et l’intuition peuvent-ils co-exister ?… Les questions ouvrent un peu plus parfois. »

Je suis née un jour, puis plusieurs fois me suis ré-inventée. Lorsque je suis entrée dans la pratique artistique professionnelle, j’ai fait un choix. Choix que je continue à explorer dans son amplitude créatrice et dans ses limites dictées par des habitudes académiques que j’ai découvertes, comprises, mais dans lesquelles je ne me reconnais pas.


J’ai débuté ma pratique artistique par des collages, puis la peinture a pris toute la place.

Aujourd’hui, je suis une plasticienne qui peint, qui écrit et enregistre de la poésie, et crée des installations sonores et visuelles .

Mon travail pictural en peinture n’est pas figé une fois pour toutes, je ne réitère pas indéfiniment le même dessin, la même peinture. Aujourd’hui, encore, je ressens le besoin fort d’évolution de mon travail, je ne résiste pas.

C’est peut-être cela qui se rapproche le plus d’une définition de ma démarche artistique ?

Je ne travaille pas aujourd’hui comme il y a 10 ans ni comme il y a 5 ans. Je ne crée pas actuellement comme je créerai si j’avais commencé plus tôt dans ma vie riche.

Lorsque je peins, je fais partie des peintres qui n’ont pas tracé de croquis préalables sur leur toile. Cela oui, perdure. Pour le reste, la pensée et l’intuition forment un langage particulier ou l’intelligence des mains, enrichie de tout ce qui m’intéresse, ce que j’ai lu, écouté, vu et qui affleure à ma conscience et aussi à mon inconscient, va s’organiser en diverses strates sur la toile. Pendant plusieurs années, ce qui a dominé fut le Chant des éléments, qui reste important, et j’ouvre aussi maintenant une place à l’expression d’autres sujets en germe .

Mon écriture poétique a été prolifique ces 3 dernières années, elle est proche de mon expression plastique dans son essence, me dit-on, et reliée à des images photographiques captées au fil des jours, je travaille actuellement à un tapuscrit.

J’ai créé deux installations sonores et visuelles (dont la dernière est plus sensorielle) et travaille actuellement à mon projet d’une installation plus vaste pouvant accueillir plus de public, et circuler dans divers lieux d’expositions.

C’est une installation combinant l’ouïe, la vue, avec des textes et des sons à entendre, des peintures sur tissus noirs à voir en actionnant une lumière noire, dans une tente-cabane avec au centre un nid de terre pour sentir, ressentir, et repartir autre, vivre une expérience artistique qui nous modifie légèrement, qui nous touche. (Plus d’informations sur ce projet) ? Contactez-moi. Par mail.)

Les éléments du vivant sont le fil rouge sensitif de mon
travail
et ma place de femme, artiste, poétesse utilise pour dire l’importance des
éléments air, eau, terre et feu, les mots
comme le visuel, les sons et les relations aux plantes, les liens entre
humaines et autres vivants pour nourrir création, sens et poétique de la
vie. Et aujourd’hui, je me dirige vers les vivants sous d’autres formes, j’élargis ma palette, d’expressions pour toutes et tous.

Géolocalisation désactivée