Dans une relation poétique et sensible aux mots, à la nature, à la lumière, sa pratique cherche à cerner le désir, sa forme, son empreinte, ses chemins.
Qu’il soit cycle de vie dans la nature, néon interlope ou quête romantique, c’est toujours le désir dans sa puissance créatrice ou destructrice qui est convoqué.
Son travail explore les liens qu’entretiennent les mots et les images, le passé et le présent, la nature et l’humain.
Sa pratique exploite l’hybridité, n’hésitant pas à incorporer un matériau numérique aux éléments de la nature, jouant ainsi avec notre perception, notre expérience de l’altérabilité des choses et des êtres.
Ses recherches empruntent à l’histoire, à la philosophie, à la poésie, et expérimentent le flux du temps, les cycles temporels et humains, le visible et l’invisible.
Ainsi, quelle que soit la forme empruntée, le travail d’Emmanuelle Lauer interroge notre rapport au temps, au désir, aux cycles de vie, qui chez elle se définissent particulièrement dans l’adéquation entre un corps, un espace, une temporalité.
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