La danse naît d’un désir fondamentale d’exister, de ressentir au plus profond de son être, de côtoyer des forces invisibles. Sentir le monde. Le goûter.
La sensorialité dans laquelle la société de consommation nous coupe, nous met en état d’alerte sur notre implication en tant qu’artiste à agir.
Essayer.Tenter. Toujours et encore.
Le toucher, la peau sont des territoires qui permettent d’explorer ces zones secrètes, notre intimité, pour laisser jaillir le mouvement, la poésie du mouvement dansé.
J’ai longtemps chercher ma danse. D’errance en errance, je m’aperçois que je la rapproche de l’acte d’écriture, des mots, des non dits, de l’homme qui se délit dans ses fragilités.
J’aime faire l’expérience de la danse sur tous les terrains, entrer en résonance avec différentes pratiques. Danser la nature, les jardins, les contes. Inventer une histoire afin de se relier à notre imaginaire, vers une approche poétique du monde.
La thématique développée au cours de ces expérimentations photographiques est le besoin de l’homme de s’évader des rythmes imposés par la vie urbaine, de se rapprocher de la nature, des matières qui la composent, afin de comprendre, de goûter l’existence, son rapport au monde.
Son immersion sur le terrain est alors une quête de sensorialité, une alerte la vie, ses profondeurs, ce que l’on ne voit pas toujours l’œil nu, mais qui se révèle grâce l’acte photographique.
C. Desfeuillet
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