Miroir d’eau

Dans la lignée de ses recherches questionnant la relation au vivant et à l’altérité, Sarah Clotuche présente pour cette exposition un corpus de pièces interrogeant l’identité comme entité fluide et insaisissable.

Le double, le trouble et l’inconscient sont des thèmes qu’elle explore. Ses figures jouent de ces glissements, deviennent eau, êtres-rhizome ou sirènes. Leur nature est hybride, mouvante.
Les formes se caressent et se mêlent, émergent ou s’enfouissent. De ce qui nous échappe elles font matière, les yeux clos ou creux.

Être à soi et au monde engage d’approcher en dedans et en dehors de nous quelque chose d’insaisissable et complexe.

La scénographie de présentation propose de mettre en oeuvre cette fluidité et ces transformations.
Ainsi, dans un jeu d’échos et de contrastes, les sculptures se répondent dans l’espace ­d’exposition. Jouant librement avec les formes, les matières et les références, elles ouvrent à différentes approches sensibles du regard, à la lisière entre le doux et le trouble.

« Le passé de notre âme est une eau profonde ».
L’eau et les rêves, Gaston Bachelard