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Mémoires de Formes

Guillaume Linard-Osorio et Guillaume Talbi exposent Mémoire de formes à l’Embac

12 avril → 10 juin 2023

École des Beaux-Arts de Châteauroux Métropole 10/12 Pl. Sainte-Hélène 36000 Châteauroux

Gratuit

Du mardi au Samedi de 14h à 18h

embac@chateauroux-metropole.fr

02 54 22 40 20

L’exposition Mémoire de formes présentée dans la galerie Marcel-Duchamp de l’École municipale des Beaux-arts de Châteauroux du mercredi 12 avril au samedi 10 juin propose un dialogue entre deux univers : les sculptures de l’artiste Guillaume Talbi et les peintures de l’artiste Guillaume Linard-Osorio.

L’exposition Mémoire de formes présentée dans la galerie Marcel-Duchamp de l’École municipale des Beaux-arts de Châteauroux du mercredi 12 avril au samedi 10 juin propose un dialogue entre deux univers : les sculptures de l’artiste Guillaume Talbi et les peintures de l’artiste Guillaume Linard-Osorio.
L’exposition Mémoire de formes invite le spectateur à évoluer dans un univers flottant, au gré des glissements qui se jouent entre leurs œuvres en deux et trois dimensions mises en situation dans les deux salles de la galerie.

Ainsi, les interactions entre les écrans translucides et colorés de Guillaume Linard-Osorio, flottant dans l’espace, et les formes hybrides à la croisée du monde animal et végétal de Guillaume Talbi qui semblent les traverser, donnent l’impression que des formes vivantes se dévoilent devant nous.

Les artistes ont, en effet, en commun de travailler avec des matières vivantes et d’impulser des processus qui suggèrent des paysages en mutation, à la frontière de la représentation et de l’abstraction, à la croisée du numérique et d’écosystème naturel.

Qui est Guillaume Talbi ?

Né en 1987 à Châteauroux, Guillaume Talbi vit et travaille à Paris et en Chine. Il est
représenté par la galerie Alain Gutharc (Paris). Diplômé de l’École nationale
supérieure des Beaux-arts de Paris, à la fois dessinateur et sculpteur, l’artiste
développe une production qui accorde à la couleur et à la matière une place
privilégiée.

Sa démarche artistique est ancrée dans la notion d’un lieu. Les œuvres créées ont
l’apparence de formes anthropomorphiques, animales et végétales, et prennent
forme avec la matière pour constituer un monde en hybridation. Il les anime par les
gestes de la main, privilégiant ainsi un contact avec les matières comme l’argile, le
plâtre, le ciment, la résine, la cire, le bois, la pierre, le métal, le papier et les autres
matériaux.

Multipliant les expérimentations des matières pour se laisser surprendre par leurs
valeurs poétiques et énigmatiques, il travaille de manière empirique avec ses propres
procédés de fabrication et logiques de construction dans lesquelles le rôle du temps
reste visible. La matière mémorise la pression des doigts sur la surface, faisant
émerger naturellement les œuvres.
Son travail peut se traduire comme une expérience du temps médité que la main a
concrétisé.

Qui est Guillaume Linard-Osorio ?

Né en 1978 à Montereau, France, Guillaume Linard-Osorio vit et travaille à Paris.
Il est représenté par les galeries Alain Gutharc (Paris) et Carvalho Park (New York).
Formé à l’École Boulle et diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, son travail d’artiste est pétri par la culture du construit, la projection, la mise en œuvre et la représentation de l’espace.

Dimension directement liée à sa formation d’architecte, les matériaux de construction sont souvent à la base de son travail. Il s’attache à leur transformation et à leur visibilité, alors que par principe ils disparaissent dans la finalité de la construction. Il recompose et interroge le sens à partir de leur vocabulaire silencieux.

La démarche de Guillaume Linard-Osorio convoque aussi les notions de projet et de chantier, là où les choses physiques ont un certain degré d’abstraction, où le réel est mis en déroute. Il cherche les points de rupture, le seuil critique intrinsèque aux matériaux, pour mieux repenser ce qui nous relie ou nous déconnecte,
culturellement et socialement.

Depuis plusieurs années il explore le polycarbonate alvéolaire comme support, et ses œuvres récentes sont réalisées sur, derrière et dans ce matériau bien connu des architectes, aboutissant ainsi à de véritables peintures liquides

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