Attentif à la déontologie, le comité veille à régulariser les pratiques : intégrité et fiabilité constituent leur ligne directrice.
La quête d’une unité professionnelle étant au cœur de la création du CPGA, un code de déontologie commun aux galeristes est rédigé en 1990 révisé et réédité en 2016. La naissance de ce code traduisait alors la volonté d’autoréguler et de coordonner les pratiques et les attitudes des professionnels. En évolution constante depuis sa conception, ce code de déontologie inscrit sa dimension éthique, ses principes de loyauté et de transparence, dans la tradition des grands marchands.
En adhérant au Comité, les galeries s’engagent à respecter le Code de déontologie des Galeries d’Art qui rappelle les droits, obligations et usages éthiques des galeries d’art et des marchands. Ce Code expose les relations professionnelles entre galeristes et artistes ou ayants-droits d’un artiste ; les relations avec les acquéreurs ou les vendeurs, mais aussi les rapports entre confrères. Il se fonde sur des pratiques professionnelles reconnues, dans le respect des intérêts de chacun et s’appuie sur la législation, la jurisprudence et la réglementation applicable.
Si le Comité n’intervient en aucune manière dans les relations entre artistes et galeristes ou entre collectionneurs et galeristes, il peut toutefois être amené à jouer un rôle de conseil, voire de médiateur, et se tient à la disposition des galeristes pour leur apporter toute information administrative, juridique ou fiscale.
Ecoresponsabilité des galeries d’art
Il apparait inévitable pour le Comité professionnel des galeries d’art, d’inciter la profession à adopter des comportements en adéquation avec les changements climatiques observés.
En 2019, à la demande de Georges-Philippe Vallois alors président du CPGA, les membres du Conseil de direction ont sollicité la société Sustainable Art Market® pour élaborer un tiré à part au code de déontologie afin de sensibiliser les adhérents de façon préventive à ces nouveaux comportements. Les galeries sont ici, et pour la première fois au sein d’un Code de Déontologie, encouragées à adopter des gestes simples, efficaces et non coercitifs.
Ces préoccupations écologiques s’accompagnent de la recherche d’outils adaptés aux galeries d’art, en faveur de l’économie durable et circulaire.