« Nos territoires de culture(s) » : nouvel acte de l’aménagement culturel du territoire
Rapport
La culture joue un rôle fondamental dans l’émancipation des citoyennes et des citoyens. La transmission de connaissances, de valeurs, de traditions et de compétences contribue à former l’esprit critique et à favoriser l’autonomie de pensée. Elle stimule la créativité et l’innovation, encourage la compréhension mutuelle et le dialogue. Elle permet de remettre en question les idées reçues, de lutter contre les préjugés, et ouvre la voie à une société plus empathique, inclusive et équitable. Enjeu fort du « vivre ensemble » il est absolument nécessaire de favoriser l’accès à la culture pour les jeunes et tout au long de la vie.
Volontariste de longue date sur cette thématique, la Région Centre-Val de Loire présente un budget dédié à la culture en augmentation pour 2024 malgré un contexte contraint. Néanmoins cette dynamique s’est traduite par un empilement de dispositifs, de manière pragmatique mais pas très lisible dans son ensemble. En juin 2022 le Conseil régional a adopté sa feuille de route en termes d’aménagement culturel du territoire intitulée « CULTURE ET PATRIMOINE CULTURE(S) EN PARTAGE » qui a fait l’objet d’un avis du CESER et dont l’objet était d’organiser et d’articuler clairement l’intervention régionale.
Ce nouveau rapport s’attache à la refonte de l’outil PACT (Projet d’Aménagement Culturel de Territoire).
Créés en 2012, les PACT sont devenus la pierre angulaire de l’aménagement culturel des territoires en région Centre-Val de Loire. Leur montée en puissance durant cette décennie s’est traduite par le doublement voire le triplement des habitantes/habitants et communes potentiellement concernés par un PACT, soit 7 personnes sur 10.
Néanmoins, l’évolution « au fil de l’eau » de ce dispositif a conduit à la multiplication des formats, avec une dimension sur mesure pragmatique, mais pas toujours très lisible, notamment dans leur articulation avec les autres dispositifs mis en œuvre.
L’objet du présent rapport est de proposer une nouvelle déclinaison de cet outil, plus simple et plus lisible, permettant d’en faciliter l’accès notamment en termes d’ingénierie et de l’inscrire dans une politique régionale plus globale.
Nonobstant quelques points de vigilance le CESER soutient cette démarche de nature à améliorer l’outil et ses usages.