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Cultural Mobility Yearbook 2024

Publication

Il s’agit de la troisième édition du Yearbook analysant les tendances en matière de mobilité culturelle. La première édition, portant sur les flux de l’année 2021, mettait un accent particulier sur la mobilité numérique qui surgissait alors en réponse aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Une deuxième édition, en 2022, s’est penchée sur le thème de l’environnement et de la durabilité et de son omniprésence croissante en réponse à des crises écologiques qui se chevauchent. Cette nouvelle édition revient sur ces deux thématiques tout en les reliant à une troisième : la formation continue et l’accompagnement professionnel. Cette thématique ouvre une fenêtre sur les préoccupations actuelles tout en les reliant à des perspectives pour le secteur culturel.

Dans la première section de ce Yearbook dédiée à l’analyse des opportunités de mobilité transfrontalière, la principale source des données est l’ensemble des appels à participation postées sur le site Internet d’On the Move, qui en 2023 répertorie 551 appels pour des opportunités financées en direction de 77 pays et territoires. Nous essayons de retracer les flux de la mobilité artistique et culturelle à travers les régions du
monde, les disciplines et les types de mobilité afin d’avoir une vue d’ensemble tout au long de l’année.

La seconde section du rapport contient deux articles offrant des perspectives complémentaires sur la formation continue et l’accompagnement professionnel. Dans son article, Birgitta Persson réfléchit sur le visage changeant de la collaboration internationale, esquissant cinq défis clés à prendre en compte dans ce domaine, allant de l’importance du niveau local de l’accompagnement et de la collaboration jusqu’à l’impact de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies qui redéfinissent la notion de « présentiel ». Dans son article, Vânia Rodrigues questionne l’internationalisation à la lumière de la transition écologique, soulignant la nécessité de « désapprendre nos manières de faire, liées aux héritages colonialistes et mercantilistes ».