2ème enquête sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 au sein des établissements d’enseignement de pratiques amateurs en arts plastiques et visuels

Depuis mars 2020, nous traversons une crise sanitaire ayant entraîné de multiples adaptations au sein des établissements de pratiques amateurs en arts plastiques et visuels. Après une première enquête réalisée en avril-mai 2020, l’ANÉAT a jugé important de poursuivre le travail engagé. Ainsi, entre mai et fin août 2021, l’association en a-t-elle mené une autre portant sur 2020 et 2021.

Cette deuxième enquête permet de compléter les premières observations, le panorama des situations traversées par chacun.e et rendre compte des difficultés rencontrées par les équipes de direction et les agents. Ce document a pour finalité de porter au jour un certain nombre de constats et de permettre d’amorcer des échanges constructifs autour des problématiques liées à cette période si particulière.

Lancé le 18 mai 2021 et diffusé largement, le calendrier de recueil de données qui devait prendre fin en juillet 2021 a dû être étendu. Des écoles nous ont indiqué manquer de temps pour répondre aux plus des 70 questions posées. Des éléments saillants ressortent de cette enquête. Il est à noter que du fait du caractère inédit de la crise, les mesures sanitaires et les directives gouvernementales communiquées aux collectivités
et aux établissements n’ont cessé d’évoluer. Cette situation exceptionnelle a amené les écoles à s’adapter continuellement. 40 réponses ont pu être traitées au lieu des 55 réponses de la 1ère enquête. Il est observé que de nombreuses écoles ont consulté l’enquête mais n’ont soit pas commencé à la remplir soit l’ont laissé
inachevée.

Deux raisons peuvent être invoquées :

• • la période pendant laquelle le questionnaire a été mis en ligne a correspondu à la reprise de certaines activités de fin d’année scolaire, la préparation de l’année 2021-2022 avant la pause estivale, et l’absence de certain·es professionnel·les.
• le·s parti·es en congés.
• • la longueur du questionnaire a pu en décourager certain·es.