Alors qu’une partie de la peinture est fondée sur la destruction de ce qui est communément visible pour mieux en fabriquer une essence, le travail d’Y. B. qui porte sur l’immergé, le non visible, vise à concevoir ce qui est un au-dessous d’une ligne de flottaison, nous dévoiler cet au-delà. Il faudra alors construire, déconstruire, reconstruire, dessiner, effacer, redessiner encore, pour former un tout imaginé à partir de sa seule partie visible, un tout qui apparaît si composé. Il s’agit bien de donner libre cours à la main, pour échapper à un reproduire qui ne peut pas être véritablement mis en œuvre ; il s’agit bien d’un travail d’atelier.
Extrait d’un texte de Serge Thibault : Grands icebergs à Horizons
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