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Portrait · Mélissa Martin

Coordinatrice générale de devenir·art

Portrait · Mélissa Martin
Mélissa assure le pilotage et le développement du projet de devenir·art en lien avec l'équipe salariée et le conseil d'administration. Nous lui souhaitons la bienvenue !

Quel est ton parcours ?

J’ai obtenu un bac littéraire option cinéma au lycée Rotrou de Dreux. Je suis ensuite partie à Paris pour effectuer une licence Arts du spectacle – Cinéma/Théâtre.
En parallèle, j’ai été bénévole plusieurs années en festivals et à l’issue de mes études, j’ai très vite commencé à travailler en tant que coordinatrice.

J’ai d’abord été coordinatrice sur le festival de cinéma d’animation Image par Image à Écrans VO, puis en distribution avec Swashbuckler Films, en salle de cinéma au Cyrano de Montgeron, et enfin dans le cadre des dispositifs nationaux d’éducation aux images (Lycéens et apprentis au cinéma, Collège au cinéma) au sein de l’agence régionale pour le livre et l’image en Centre-Val de Loire, Ciclic.

Après ma dernière expérience en tant qu’administratrice de la Fabbrica Culturale Casell’arte en Corse, dont la mission principale est l’accueil d’artistes en résidence (dans les arts visuels et dans l’écriture de scénario), je suis revenue sur Tours et me voilà dans la folle aventure devenir·art !

Qu’elles sont les raisons qui t’ont menées aux arts visuels ?

Mon envie de défendre les arts de manière générale, mon appétence pour le travail de l’image, qu’elle soit physique ou numérique, pour la construction d’une esthétique, pour la réflexion artistique, mais aussi mon goût pour les arts plastiques et le travail manuel qui donne à voir autre chose qu’une simple forme ou une ligne… Ma curiosité m’a toujours amené à me nourrir dans différentes pratiques artistiques.

Quelles sont tes missions en tant que coordinatrice générale de devenir·art ?

Il y a plusieurs choses différentes. Au-delà de la gestion administrative de l’association, le poste consiste surtout pour moi – main dans la main avec l’équipe – à animer le réseau régional des arts visuels tout en réfléchissant à ces enjeux.

En échangeant avec les partenaires institutionnels et en organisant différents temps collectifs (groupes de travail, journées professionnelles, rencontres), le but est de travailler avec les acteur·rices du territoire (artistes, structures, indépendant·es, …) pour faire remonter certaines problématiques et trouver des solutions, ensemble, liées au secteur. Mon arrivée est encore toute fraîche, mais je vais faire au mieux pour y travailler rapidement.

Quel est ton lien avec la région Centre-Val de Loire ?

Je suis née en Eure-et-Loir et j’y ai grandi jusqu’à mes 18 ans. Après plusieurs années à Paris, je suis venue m’installer en Indre-et-Loire pour le travail et suis tombée amoureuse de Tours.

J’ai découvert une grande partie du territoire en faisant beaucoup de déplacements professionnels, notamment pour l’organisation des formations, rencontres et ateliers liés aux dispositifs d’éducation aux images dont je me suis occupée. J’ai ainsi pu m’emparer des différences géographiques et prendre conscience de l’ampleur de la région tout en découvrant un réseau immense d’acteurs et d’actrices culturel·les. C’est cette grande variété de paysages, de disciplines et de personnalités qui me plaît.