C’est un chantier au bord d’une rivière. On y creuse un bras de contournement pour favoriser la remontée des poissons migrateurs. Hors-champ, de flashs infos énumérant nombre de décès et taux d’incidence en annonces gouvernementales, la pandémie continue son travail de sape, d’érosion du réel. Seule réalité tangible qui s’offre à moi dans un monde à l’arrêt, le mouvement des machines crée un ballet mécanique fascinant, qui creuse, modèle, et façonne, soulignant ici la poésie et la fragilité des activités humaines. (HD, production l’Image d’après)
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