D’une saison à l’autre, les décors de Maya Micenmacher changent : petites virgules, taches rondes, carrées, éclaboussures, séquences de motifs géométriques déroulés en bande, graphisme pictural à traits larges et vifs. Ils sont noirs (un noir qui peut friser le vert sombre et vire souvent à l’indigo) sur un fond blanc rendu ivoire par la couverte, rehaussés parfois d’une touche verte ou rouge. Elle les trace en série, à l’inspiration. Les pièces sont émaillées avec la couverte au feldspath et à la cendre. La louche ménage des espaces nus qui garderont la rudesse du grain chamotté et prendront des colorations inattendues dans le four à bois.
Carole Andréani
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