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Conférence de Valérie Jouve

photographe et cinéaste

13 décembre 2023 - 18h

Centre de création contemporaine Olivier Debré Jardin François 1er 37000 Tours

contact-tours@talm.fr

02 46 67 39 65

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Conférence proposée par Léo Guy-Denarcy, directeur de l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours et Sandra Delacourt, professeure à TALM-Tours, dans le cadre du cycle de conférences "Ce qui nous lie".

Ce qui lie les images

« Je parlerai du caractère primordial de mon travail, à savoir le montage. Dans les expositions, je n’ai jamais « présenté » mon travail ou les dernières œuvres mais bien plutôt j’agence dans les espaces d’exposition des compositions de plusieurs images qui tissent des récits, des idées. J’aime dans l’image ce qu’elle a de mobile, de poreux, utiliser les anciennes images avec les nouvelles, ensemble, pour fabriquer peut-être des mondes possibles ou au contraire porter un regard plus critique sur notre monde. », Valérie Jouve (oct. 2023).

Valérie Jouve est née en 1964 à Saint-Étienne. Elle vit et travaille à Paris. Photographe et cinéaste, Valérie Jouve parcourt inlassablement la ville à la rencontre de ses habitant.es. Observatrice du paysage urbain, elle saisit un espace singulier dans un temps particulier, interrogeant notre façon de regarder et de percevoir les choses. Valérie Jouve est également professeure et cheffe d’atelier à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Cycle de conférences « Ce qui nous lie »
En 2022-2023, le cycle de conférences Ce qui nous lie s’est intéressé aux territoires ruraux et à leur définition comme des espaces délaissés, de relégation sociale, de faible intensité ou investis de peu de désirs. Cette année encore, il poursuit sa réflexion sur les imaginaires du « territoire vide » pour en sonder les affects, les formes, les écologiques, etc. Au fil de ces cinq rencontres, et à travers le regard singulier des artistes invité.es, Ce qui nous lie se penchera sur les politiques et stratégies spatiales de redistribution des espèces (faune, flore, humain.es) par le biais de pollutions ou de contaminations chimiques, qu’elles soient liées à des usages militaires, industriels, agricoles ou à des phénomènes naturels. Il sera question de la fabrication géopolitique de no-mans lands, de corridors sanitaires ou encore de zones tampons entre les vivants, en Europe, au Moyen-Orient et Proche-Orient, en Asie, etc. Tout au long de cette réflexion collective seront mises en tension les notions de destruction et de protection du vivant, mais aussi de désertification et de prolifération, à l’œuvre dans le champ social tout comme dans celui de l’art.

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