Au cours de l’après-midi (à 15h30 et 16h30), plusieurs interventions déambulatoires impromptues prennent place dans l’exposition au milieu des visiteurs, s’imprégnant de l’installation sur le fleuve Loire et de son mouvement tumultueux. Jouant avec l’espace résonant de la Nef et avec l’environnement sonore imaginé par l’artiste, tantôt détournant une chanson ligérienne, tantôt faisant référence à la poétesse Kathleen Raine, Mathilde Barthélémy prête sa voix à cette vague.
Puis, aux côtés du contrebassiste Louis Siracusa-Schneider se déploie un concert en duo à partir de 18h, avec des œuvres du répertoire contemporain et des improvisations pensées pour l’exposition.
Les pièces interprétées convoquent plusieurs thèmes importants chez Hera Büyüktaşciyan, l’effacement et la coexistence de traces et du patrimoine, la notion d’écho, la référence à la mythologie, la mémoire, et entrent en résonance avec la technique de frottage utilisée par l’artiste.
L’improvisation des deux musiciens est inspirée d’entretiens réalisés sur le territoire, entremêlant récits intimes sur la Loire et réflexion poétique sur son flot perpétuel.
Lien vers le programme du Festival Ar(t}chipel (18.10 au 03.11) :
https://www.nouvelles-renaissances.com/festival-artchipel/
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