A l’occasion des Rencontres Régionales des Arts visuels organisées par devenir·art, vous êtes invité·es à vous retrouver autour de temps d’échanges, d’ateliers, de moments conviviaux et de découvertes de propositions artistiques !
Cette année, les Rencontres aborderont les thématiques d’inclusion, de coopération et de visibilité, afin de faire avancer ensemble la structuration du secteur des arts visuels en Centre-Val de Loire.
Un temps pour mettre en valeur la vie culturelle d’un territoire
Chaque année, les Rencontres sont aussi l’occasion de mettre en valeur le secteur des arts visuels et de contribuer au développement de la vie culturelle d’un territoire. Des visites de lieux et des découvertes de propositions artistiques sont ainsi organisées en collaboration avec les structures locales.
PROGRAMME
mercredi 27.04
MATIN
— 9h30 – Accueil café
— 10h – Assemblée Générale Extraordinaire
— 11h45 – Assemblée Générale Ordinaire
Pour pouvoir voter lors des Assemblées vous devez avoir (ré)adhéré à devenir·art : adhérer sur HelloAsso / infos sur l’adhésion
— 13h – Déjeuner sur place – offert
APRÈS MIDI
— 14h15 – Mot de bienvenue
— 14h30 – Table ronde – Faire scène(s) : coopération, visibilité et publics
- Modération par Gunther Ludwig, coprésident de devenir·art, commissaire et enseignant
- Intervenant·es :
Sébastien Gazeau – Directeur de Documents d’Artistes Nouvelle-Aquitaine
Claire Lambert – Développeuse de projets culturels
Nadège Marreau – Coordinatrice d’Interface
Madeleine Mathé – Coprésidente de Tram et directrice du Centre d’art contemporain Chanot à Clamart
Présentation de la table ronde :
Qu’est-ce que faire scène(s) ? La présence et l’activité de chacun·e des acteur·rices concourt à faire la réalité artistique à l’échelle d’une commune, d’un département, d’une région… Mais au-delà de chaque initiative, individuelle ou d’une structure, qu’est-ce qui permet d’identifier un paysage artistique fait d’entités multiples, complémentaires, nécessaires les unes aux autres ? Comment travailler ensemble, sur différents formats, peut-il être utile à la visibilité de chacun·e en même temps qu’au secteur des arts visuels dans son ensemble ? Les circulations et les échanges entre acteur·rices, pensés et réalisés en intégrant la dimension des publics auxquels iels s’adressent, doivent permettre à ces derniers de mieux se représenter la scène à l’œuvre, d’accroître leur curiosité et leur implication. Faire scène(s), ce serait ainsi révéler les réalités d’une multitude d’existences et de propositions, les interconnecter par des actions, pour affermir le lien entre créateur·rices, passeur·euses et publics. Cette table tonde réunit des personnes engagées dans des projets qui jouent cette interface. Iels sont invité·es à partager leur(s) point(s) de vue et expériences(s) de travail en commun, avec celles/ceux qui « font » scènes, pour participer au dynamisme de leurs territoires.
Gunther Ludwig
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Gunther Ludwig mène actuellement une double activité ; écriture et commissariat d’exposition en art contemporain, enseignement en histoire/théorie de l’art à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design (ESAD) d’Orléans. Il est actif au sein de devenir.art depuis la création de l’association en 2019.
Présentation des intervenant·es :
Sébastien Gazeau est directeur de Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine depuis septembre 2020 et maître de conférences associé à l’université de Bordeaux en licence professionnelle Comedia depuis 2016. Auparavant, il a été pendant 12 ans auteur et conseiller éditorial spécialisé dans le secteur culturel.
Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine documente et accompagne le travail de création d’artistes plasticien·nes de la région depuis 2012. En plus de son fonds documentaire, elle développe plusieurs actions complémentaires dans les domaines de la médiation numérique, des archives et de la formation.
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Claire Lambert conçoit et développe des projets dans le champ des arts visuels et de la médiation depuis plus de quinze ans. Depuis 2019, elle collabore régulièrement avec des collectivités, institutions et artistes dans la mise en place d’actions, de résidences et de dispositifs tels « l’Été culturel et apprenant » pour le Frac Nouvelle Aquitaine MECA , « c’est mon patrimoine » avec le Château de Pau. Le sujet de son intervention porte sur les bonnes pratiques de la médiation permettant de créer des liens entre acteur·rices du territoire.
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Nadège Marreau
Issue d’une formation d’Histoire de l’art à Rennes et de management culturel à Dijon, depuis 2008, Nadège Marreau coordonne et développe les diverses missions d’Interface à Dijon. Lors de la table ronde, elle présentera les enjeux du journal « horsd’oeuvre ».
Interface
Créée en 1995 avec la volonté de présenter de jeunes artistes, Interface permet l’expérimentation et la production d’œuvres. Le lieu d’exposition se situe dans un appartement du centre-ville. Grâce à ce cadre singulier, l’équipe de médiation entend créer une rencontre spontanée et décomplexée avec les œuvres d’art contemporain et invite aux échanges de point de vue, un peu comme chez soi.
Interface publie également le journal gratuit sur l’art contemporain « horsd’oeuvre » distribué sur toute la France et offrant en page centrale une création d’un artiste.
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Madeleine Mathé
Madeleine Mathé dirige le CACC à Clamart depuis 2012. Elle y développe un programme dédié à soutenir l’expérimentation de l’art contemporain, via des résidences de productions ou de recherche, une résidence graphique triennale, ainsi que des workshops développés avec les publics. Envisageant le centre d’art comme une plateforme d’envol pour la scène émergente et un lieu de convivialité ouvert à toutes et tous, les expositions qu’elle propose dévoilent la pensée approfondie d’artistes en début de carrière. Violaine Lochu, Aurélie Pétrel, Arianne Loze, Edgar Sarin ou encore Randa Maroufi ont dans ce sens été invités pour des expositions personnelles.
Depuis 2020 elle est co-présidente du réseau TRAM – art contemporain Île de France avec Marc Bembekoff et Aude Cartier, à ce titre elle siège au conseil d’administration du Cipac – fédération des professionnels de l’art contemporain.
— 16h30 – Ateliers thématiques :
(25 personnes maximum par ateliers)
Présenter son parcours d’artistes avec Stefania Maezza de DDA Occitanie :
Présenter sa pratique est une situation professionnelle à laquelle tout artiste se trouve immanquablement confronté·e. Puisqu’il n’y a pas une seule manière d’être artiste, se présenter est aussi une affaire de sensibilité, de singularité et de personnalité. Pendant cet atelier, nous expérimenterons des manières de se présenter, à partir des expériences des participant·es et de cas pratiques.
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Stefania Meazza est coordinatrice générale de Documents d’artistes Occitanie. Historienne de l’art et critique, elle enseigne également à l’Institut supérieur des arts de Toulouse et dirige un espace indépendant et temporaire d’art contemporain, Blauer Montag, à Toulouse.
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Document D’artiste Occitanie
La documentation du travail des artistes plasticien·nes en région Occitanie et sa diffusion est au cœur des missions de Documents d’artistes Occitanie, maillon essentiel dans l’écosystème de l’art contemporain en Occitanie, à mi-chemin entre artistes et autres professionnel·les des arts visuels.
(Re)positionner sa stratégie de communication avec Valentin Heinrich de l’Observatoire de l’art contemporain :
À l’ère de la prolifération de l’informations, comment faire connaitre son projet ? Quels outils pour communiquer sur son événement ou son exposition ? Au cours de cet atelier participatif, nous verrons ensemble comment réaliser un autodiagnostic des ressources informationnelles à disposition et quelles méthodes favorables sont à mettre en place pour développer sa présence médiatique et établir un plan de communication propice à la visibilité.
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Sociologue et consultant en intelligence économique, Valentin Heinrich travaille sur les enjeux de réputation dans le monde de l’art. Directeur éditorial de l’Observatoire de l’Art Contemporain, il accompagne professionnel·les, élu·es locaux et nationaux dans leur compréhension de l’écosystème de l’art contemporain et l’analyse de ses mutations.
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L’Observatoire de l’Art Contemporain est spécialisé dans le décryptage de l’art, de ses tendances de création et de marché. Plateforme d’analyse en accès libre, nous proposons une ressource exclusive présentée lors de nos formations professionnelles avec pour enjeu central : saisir les liens entre art contemporain et évolutions sociales, politiques et culturelles.
L’Observatoire de l’Art Contemporain
Prêtez-vous à l’exercice du portrait d’acteur.rices du secteur des arts visuels ! :
Dans le cadre de la refonte commune des sites de devenir.art et AAAR, une revue verra le jour, et permettra l’écriture et la diffusion d’un contenu éditorialisé, sous l’égide d’un comité de rédaction spécialement formé pour cette mission. Une des rubriques envisagée pour nourrir cette revue porte sur la mise en avant d’acteurs et d’actrices du champs des arts visuels : un contenu court et synthétique afin de faire connaitre les métiers, les personnes et les énergies qui font vivre le secteur des arts visuels en région !
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Marie-Laure Rocher est Plasticienne, Scénographe, elle conçoit et anime des ateliers artistiques auprès de publics variés dans différentes structures dont le Musée des Beaux arts de Blois, dans le cadre du dispositif Culture et Santé, des établissement scolaires ,Lycée Agricole Areine, Collège Marie Curie de Saint Laurent Nouan. Elle a été artiste associé au Théâtre Jean Vilar Vitry sur Seine … En 2020 elle dirige une Résidence au CCNO « Un été culturel » et en 2021 dans le cadre des Ateliers Médicis, une création performative avec Christine Desfeuillet chorégraphe et photographe et le musicien Ayato. Elle fonde en 2011 l’association d’accompagnement des artistes et de diffusion d’art actuel e(co)tone, un atelier-galerie à Vendôme.
Découverte libre du jeu L’Art & ma carrière d’Olivia Hernaiz :
Abordant la question de la sous-représentation des femmes dans le monde de l’art, le jeu de société L’Art & Ma Carrière, basé sur des centaines de témoignages, met en scène différentes carrières du milieu artistique. De l’artiste à la conservatrice de musée, les participant·es sont invité.es à se mettre dans leur peau afin de mieux comprendre leur combat.
SOIRÉE
— 18h – Temps convivial et festif – dîner et performances :
Mise en pièces (Barrage), version #3, 2022
Se mettre en pièces, au service de… aux petits soins ; se sont des actions habituellement tournées vers l’autre. Ici l’artiste s’est tournée vers elle-même et méticuleusement a pris soin de répertorier, nommer, isoler 20 parties son enveloppe corporelle. Chacune de ces sections s’est vu ensuite attribuer une pièce en céramique, sur mesure, pouvant les contenir.
Léa MARTIN-HABIF, s’est mise en pièces pour donner de l’attention à chaque partie de son corps et ensuite créer un puzzle d’elle-même. Ce puzzle, elle le déploie dans l’espace, le confronte au regard de l’autre, s’en sert de barrage, provoque des détours, l’érige en totem, en barricade…
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Léa Martin-Habif
Diplômée de l’ESAD TALM Tours et de l’Université d’Angers en psychologie Léa Martin-Habif développe un travail plastique qui mêle performance, installation et sculpture.
Son travail s’applique à démontrer qu’un corps peut être considéré et appréhendé à la façon d’un espace particulier et d’une matière.
“Mon travail est celui que produit mon corps évoluant dans l’espace.
Mon corps est son propre matériau, à part entière, outil de lui-même. »
Les dialogues x1000
Hybrides et transdisciplinaires, «Les dialogues x1000» sont une série de vidéos et performances dont les fragments offrent une lecture ouverte, fictionnelle et/ou poétique sur des relations sensibles et inter-espèces. Écritures, métalangages, transcription sonore, vidéos se mêlent sur différentes échelles de temps et d’espaces au sein desquelles l’espèce humaine est en transformation constante et multiple, décentrée, dans ses relations aux environnements et leurs essences vivantes.
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Julie Ode-Verin
Engagée dans le vivant, mes expérimentations me mènent à des questionnements actuels sur la communication inte-respèce et ses transcriptions sensibles, la forme et le signe, la transmission et ses manques, le sens qui se perd et/ou se déforme, le signe enfoui comme trace archéobiologique, les mutations de regard et de pensée ou autrement dit la transformation certaine du langage humain et non-humain avec ses mystères et toute sa part de f(r)iction.
TV Fanzine!
TV Fanzine! est la première d’un collage à grande échelle : acidulé-trash-engagé-féministe-punk-improvisé réalisé à l’aide d’un dispositif vidéo live & low-tech qui mange des livres, du papier découpé, des mains et des jouets.
TV Fanzine! est aussi une composition sonore mash-up de Morgan Bodart et Simon Le Moing, réalisée avec l’aide d’Oscar Huaman et d’autres ami·es.
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Morgan Bodart
Collectionneuse d’images, animatrice d’un espace de création partagé au 108, Orléans, avec La Labomedia, militante féministe et écologiste impliquée dans différents collectifs, organisatrice d’événements féministes, écologistes et artistiques, éditrice de fanzines, punk, collagiste qui aime à donner l’envie à tous·tes de s’y coller, vjay politique, amatrice de science-fiction féministe et artiste.
jeudi 28.04
MATIN
— 9h30 – Accueil café
— 10h – Table ronde – Comment favoriser un cadre de travail sain et représentatif donnant du sens à nos professions ?
- Modération : Isabelle Carlier, codirectrice d’Antre Peaux et coprésidente de devenir·art
- Intervenant·es :
V. Jourdain, artiste et commissaire, travailleuse culturelle
Agnès Saal, Haute fonctionnaire à la responsabilité sociale des organisations, Cheffe de la Mission Expertise culturelle internationale au ministère de la Culture - Chris Cyrille, critique, commissaire et poète
- Peggy Pierrot, professeur à l’École de Recherche Graphique (Bruxelles)
Présentation de la table ronde :
Le féminisme et la pensée décoloniale connaissent une expansion notable grâce à la multiplication des ouvrages, au travail de multiple traducteur·rices, grâce à des changement également existants dans les médias marchands et dominants (ex du film Black Panthers), et grâce à des volontés individuelles et collectives qui s’appuient sur la pensée des savoirs (ou positionnements) situés théorisés par la biologiste et philosophe des sciences Donna Haraway. Le Monde des arts, et plus largement de la culture, s’y est fortement intéressée. Des initiatives qui se veulent exemplaires se multiplient. Toutefois le chemin à parcourir reste long. Introduire une inclusivité, une habitude de la diversité ou encore raconter l’Histoire autrement restent non seulement des sujets de débats quand parfois ça ne devrait plus l’être, et des zones de lutte.
La table ronde aura pour objet de faire un état des lieux tout en ouvrant des perspectives et en amenant des outils essentiels pour les acteur·rices des arts visuels, et en particulier pour ceux et celles qui constituent des équipes dans des structures ou sur des projets. Le partage des savoirs et des techniques restant la méthode privilégiée de toute action impliquant des changements profonds, en s’appuyant sur l’idée que des équipes formées et alertes peuvent être forces de transmission et de vigilance.
Isabelle Carlier
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Isabelle Carlier est codirectrice d’Antre Peaux, précédemment de « Bandits-Mages », association consacrée aux arts visuels, sonores et cinématographiques située à la Friche l’Antre-Peaux, à Bourges. Engagée comme technicienne (montage vidéo et pratiques numériques) et programmatrice dans ces champs d’activité, elle suggère et contribue à l’édification de plateaux expérimentaux, à la diffusion des pratiques de recherche de nouvelles formes de création et de vie autonomes (individuelles ou collectives), ainsi qu’à l’échange des idées dans ces domaines. Sa formation procède à la fois d’études artistiques à l’École nationale supérieure d’Art de Bourges, de rencontres avec le cinéma indépendant, notamment avec le cinéaste Boris Lehman, et de son post-diplôme, le Collège Invisible (2001) à Marseille, sous la direction de Paul Devautour, ainsi que sa participation au projet « Archéologies futures » de Jocelyne Tournet-Lammer à l’occasion du centenaire de la naissance de Pierre Schaeffer (2009). En 2013, elle rencontre les artistes Annie Sprinkle et Elizabeth Stephens (invitées par Emmetrop) et depuis contribue à leur projet « Ecosex ». Elle réalise le long métrage, Ecosex, a user’s Manual. En 2019, elle est commissaire de l’Exposition rétrospective de The Residents au Transpalette.
Présentation des intervenant·es :
Agnès Saal
Haute fonctionnaire à la responsabilité sociale des organisations, Cheffe de la Mission Expertise culturelle internationale au ministère de la Culture.
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Chris Cyrille
Né en 1995, conteur à la cour du Roi, Kriss Cyrille s’intéresse aux philosophies et esthétiques caribéennes. Membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), de JCA (Jeunes Critiques d’Art) et lauréat du Prix AICA France 2020, il a réalisé le commissariat de l’exposition « – Mais le monde est une mangrovité » (2020) qui a continué au Palais de Tokyo dans le cadre de la programmation de l’exposition « Ubuntu, un rêve lucide » (2021). Résident de la Villa Médicis (2021), il mène en ce moment plusieurs projets curatoriaux et poétiques dans le cadre de sa résidence aux Ateliers Médicis.
Crédits : Chakir Hiba
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V Jourdain
V. Jourdain prends part à des groupes de réflexion sur les conditions du travail de l’art principalement entre la France et le Québec, anime et participe à des groupes de discussions dans la communauté des artistes et travailleur·euses de l’art. Elle souhaite contribuer à la mobilisation actuelle des travailleur·euses en arts actuels visant à mieux déceler les pratiques et les normes tacites, les zones visibles et invisibles du travail de l’art, les conditions spécifiques à nos professions qui sont parfois propices à développer des dysfonctionnements dans notre rapport au travail. Elle se consacre à la mise en œuvre de projets culturels critiques alliant pratiques transdisciplinaires, collaboratives et militantes en recherche et création. La question du travail et de ses conditions ainsi que les enjeux d’inclusion, de luttes contre les discriminations envers les femmes et les minorisé·es mobilisent et orientent mon travail.
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Peggy Pierrot
Peggy Pierrot vit et travaille à Bruxelles où travaille principalement avec différentes associations et structures pédagogiques ou de recherche. Ses outils favoris sont les sciences humaines et les logiciels libres. Elle travaille actuellement, à l’Ecole de Recherche Graphique (ERG) à la fois en tant que préposée technique et logistique et enseignante en Théorie des médias et de la communication. Elle donne des conférences et ateliers sur les cultures et littératures afro-atlantiques, la science-fiction, les médias et technologies et a une pratique active de la radio.
— 12h30 – Déjeuner sur place – offert
APRÈS MIDI
— 14h – Ateliers thématiques :
(25 personnes maximum par ateliers)
Présentation de l’offre de service pour comprendre, prévenir et lutter contre les VHSS / Afdas :
Depuis janvier 2022, la branche ÉCLAT et Uniformation se sont associés à l’offre de formations proposée par l’Afdas, soutenue et citée par le Ministère de la culture dans le plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant et les arts visuels.
Vous souhaitez favoriser un environnement de travail sécurisé et sûr pour toutes et tous et respecter l’intégrité des personnes en situation professionnelle ? Venez en apprendre plus sur les outils à votre disposition.
Tatiana Maksimovic – Déléguée régionale Bretagne / Centre-Val de Loire à l’AFDAS et Romain Artiges – Conseiller emploi formation Délégation Centre-Ouest à Uniformation, présenteront les détails et modalités de financement de leurs offres de service en lien avec les réalités terrains afin de pérenniser et ancrer durablement la démarche VHSS dans les organisations.
Nos « conditions » / V. Jourdain – Le Lac à l’épaule :
V. Jourdain est travailleuse culturelle, travailleuse autonome/auto-entrepreneuse, salariée du monde associatif et travailleuse non rémunérée, co-parente lesbienne et féministe.*
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Suite à la table-ronde intitulée « Comment favoriser un cadre de travail sain et représentatif donnant du sens à nos professions ? », V. Jourdain proposera un atelier autour de trois enjeux auxquels font face nos organisations :
- Faire évoluer les dynamiques de genre en arts visuels et construire un cadre de travail plus inclusif ;
- Penser une juste organisation du travail : valeurs, stratégies et outils pour les salarié·es, la direction et la gouvernance ;
- Identifier des aides internes et externe en réponse à la souffrance au travail.
A partir d’un auto-diagnostique visant à évaluer collectivement notre rapport au travail, à la structuration des institutions, à la répartition des rôles et des responsabilités ; l’atelier s’attachera à identifier et mieux appréhender les outils du féminisme à notre disposition pour changer de modèle(s) de fonctionnement. En se saisissant du prisme du soin, l’atelier interrogera les conditions nécessaires à une coopération plus fluide et équitable entre les artistes, les directions, les employé·es et les publics, pour (re)donner du sens à notre implication professionnelle et à nos missions collectives.
Découverte libre du jeu L’Art & ma carrière d’Olivia Hernaiz :
Abordant la question de la sous-représentation des femmes dans le monde de l’art, le jeu de société L’Art & Ma Carrière, basé sur des centaines de témoignages, met en scène différentes carrières du milieu artistique. De l’artiste à la conservatrice de musée, les participant·es sont invité.es à se mettre dans leur peau afin de mieux comprendre leur combat.
—16h30 – Temps convivial au Musée de l’Hospice Saint-Roch : visite et clôture des Rencontres
— 18h – Fin des rencontres
— Hébergement
Le réseau propose la prise en charge d’une partie de l’hébergement pour la nuitée du 27 au 28 avril (avec le petit déjeuner du 28 avril). Cette option s’adresse aux professionnel·les de la région, et priorité est donnée aux membres du réseau. Une contribution de 15€ par participant·es est demandée, et prendra la forme d’une facturation.
L’inscription via le formulaire est obligatoire pour pouvoir bénéficier de cet hébergement.
Hôtel Inn Design / Participation de 15 € (facturation) / Nuitée et petit déjeuner