Portrait · Estelle Lutaud
Chargée de communication et d'événementiel à l'Ar[T]senal de Dreux
Quelle est ta formation ?
À la sortie du lycée, j’ai intégré une préparation aux écoles d’arts. Suite à cela, j’ai intégré les Beaux-Arts de Tours dont je suis sortie diplômée du diplôme national d’art-plastique en 2015. Je suis ensuite retournée à Paris pour réaliser un master en arts visuel à Saint Charles à la Sorbonne Paris 1. En parallèle, j’ai réalisé un service civique au sein d’une compagnie nommée Donoma. Par la suite, je suis rentrée en auditrice libre à l’école du Louvre et l’année suivante, j’ai repris des études en Histoire de l’Art à l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne.
Depuis quand travailles-tu en région Centre-Val de Loire ?
J’ai vécu une grande partie de mon enfance du côté de Châteaudun en Eure-et-Loir. J’ai quitté la région Centre-Val de Loire pour réaliser mes études à Paris et je suis revenue à Tours pour faire les Beaux-Arts. Par la suite, je suis retournée à Dreux en 2021 dans le cadre de mon poste actuel à l’Ar[T]senal.
Peux-tu nous présenter l’Ar[T]senal ?
L’Ar[T]senal est un lieu de soutien à la création et de diffusion qui est axé sur l’accompagnement de tous les publics à la découverte de l’art contemporain et de son histoire. Chaque année, la structure accueille deux expositions collectives et thématiques : l’une sur la thématique « Art et Société » et l’autre parle d’un support de création avec les expositions « Art et Média » : Les inspirées. Plusieurs événements pluridisciplinaires sont proposés en lien avec les expositions actuelles. C’est aussi un lieu d’échange et de découverte des arts visuels.
Qu’est-ce qui te parait le plus important dans le rôle d’un·e chargé·e de communication et événementiel ?
L’un des plus grands enjeux d’un·e chargé·e de communication est de réussir à adresser le bon message à la bonne personne : artistes, journalistes, professionnel·les, amateur·rices, riverain·es, etc. L’information et l’enjeu sont différents à chaque fois. Il faut ainsi choisir l’information à transmettre, mais également adapter la fréquence et le moyen avec lequel on communique : les réseaux sociaux, la newsletter, le journal local, la radio, le bouche à oreille. Il y a une panoplie d’outils qu’il faut être capable de solliciter au bon moment. Mon objectif principal reste cependant la transmission du goût de l’équipe pour la création contemporaine et la valorisation des artistes que nous exposons à l’Ar[T]senal.
Quels sont les projets que tu souhaites mener au sein de l’Ar[T]senal ?
Créer un site internet fait partie des actions que nous souhaitons mener pour l’année prochaine pour la visibilité et la valorisation des différentes actions que l’on mène. On a un deuxième volet primordial qui est l’engagement en faveur de la création et l’accompagnement à la professionnalisation des artistes et de leur reconnaissance sur le plan professionnel et social. Dans cet objectif, nous aimerions développer des tables rondes et également réaliser un congrès sur la thématique de la parentalité dans la continuité de l’exposition Mettre au monde. Fin 2023/2024, nous souhaitons créer un coffret collector avec les 8 premiers catalogues des expositions « Art et Société » et « Art et Média » ainsi que de voir la naissance de l’association « Les amis de l’Ar[T]senal ».
Que représente le réseau devenir·art pour toi ?
Le réseau devenir·art constitue un atout précieux pour le secteur des arts visuels dans notre région. Nous partageons plusieurs objectifs communs notamment l’encadrement et la valorisation du métier d’artistes et de la création sur notre territoire. L’accompagnement des projets, la mise à disposition de supports administratifs, le travail des commissions et la mise en relation entre les structures culturelles sont constitutifs selon moi, du caractère indispensable de cette association.