Gérard Lebègue utilise de vieilles photos d’amateurs. Il raconte des « Images sans paroles » laissant à chacun le loisir de s’inventer sa propre histoire. Il tire de leur long sommeil argentique des personnages aujourd’hui disparus pour leur donner un rôle de tout premier plan dans une nouvelle scène née de son imaginaire.
Parmi les quelques milliers de photos de sa collection, il choisit celui ou celle qui saura prendre place dans les univers qu’il construit en fonction de leur regard, de leur attitude.
Il coupe et recoupe, amalgame, pour composer des instants de vies non vécues dans des ambiances souvent oniriques. Il se place dans la lignée des photographes de studio du XIXe siècle qui déroulaient leurs fonds peints de parcs fleuris et de ciels dégagés.
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